Ego - La Main Devant La Bouche

matcd006  /  June 2001
Ego - La Main Devant La Bouche
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Ego - La Main Devant La Bouche

matcd006  /  June 2001

Debut album from this French quartet includes 13 accomplished songs (ten in English, three in French) combining multiple guitars with prominent keyboards and strings, excellent female harmonies, percussion and other superb instrumentation. Nearly a year in the making, the songs shine with smooth arrangements and lush orchestration similar to House of Love, the Church, or Tindersticks. Includes a new version of "What Am I Supposed To Do" from the band's 1998 debut 7" on Matinée, which acclaimed French magazine Les Inrockuptibles lauded for its "unreserved enthusiasm." The album has enjoyed numerous favorable reviews in French magazines including Magic, Les Inrockuptibles, and Midi Libre, and is available in deluxe digipack with extensive linernotes.

Tracklisting:
  1. Oriane
  2. What Am I Supposed To Do?
  3. Sunny Day
  4. To Sleep Like You
  5. Alone In Rome
  6. (Die For) Drew Barrymore
  7. Charlie
  8. Under My Tree
  9. The Speed Of Sound
  10. Patricia's Kitchen
  11. What Is Fame?
  12. Une Petite Fantaisie Sentimentale
  13. Faire L'affaire

reviews

this is rather wonderful. ego, so you know, are from montpellier, france (as opposed to montpelier, bristol). the history of french smiths-type pop is not littered with famous names, and i would only pick out chelsea (the mid-90s indiesters rather than the comedy blokes who gave us "right to work") before this. but ego have the craft. throughout, the playing and production are polished without being merely a sheen - and where the volume goes up, or the rhythm changes, or the strings gently intrude, it is to enhance the song, rather than pointless illumination. "drew barrymore" is a cute number which epitomises europop indie-style with its pace, guitars and dark lyrics; and "under a tree" is one of those songs that you don't want to finish, finding the perfect formula where the wedding present meet sarah records. i could have done with a couple more songs sung in french to counter the nagging worry that when they sing in english they're somehow having to labour the words, or fear phrases lost in the translation. those songs in francais work really well, including jaunty opener "oriane", which is propelled by an accordionish two-note keyboard, and two excellent songs to finish, too.   --In Love With These Times In Spite Of These Times
 
This one was a real surprise. T-baby had been getting a number of French bands like Autour de Lucie which while good, well, it's hard to take too much music in a language you don't understand. So this thing starts with Oriane which while it is sung in French it's the best song sung in French I ever heard. It has a super guitar line and is simply poptastic. I really like it a lot. Even with that however I was left wholly unprepared for the next cut What Am I Supposed To Do? which is one of the best guitar pop songs I've heard in a while, and it's sung in English, as is the rest of the LP except for the last 2 cuts. I'm not sure which of them is singing as both guys are listed as "chant", (the sleeve is in French) but he has a deep, reverberating voice which is great (and almost sounds mid 80's english). The song has great guitar chords and lovely violin (which appears on many of the cuts) and is an unequalled success. In fact, the whole LP has a rather Brit feel to it to me at least (the good old stuff that is) which makes it feel familiar right away. Just a great little record, it really is, and for once here it's not Swedish.   --Indie Spinzone
 
Orchestrated & swinging indiepop from France - reminiscent of the mature pop of Cinerama.   --Melody Bar
 
Les notes de pochette de ce premier album des Montpelliérains d’eGo énumèrent en remerciement toute une flopée de groupe et de musiciens de haute référence, des Go-betweens aux Boo Radleys, de Yo la tengo à XTC, de Pizzicato 5 aux Smiths… Et l’on retrouve, c’est vrai, un peu de tout ceux-là (et d’autres) dans ce disque qui a la qualité de ne pas tomber dans le piège de la citation facile et indigeste. Ego a bien assimilé toutes ses ,influences, et livre ici treize titres d’une pop à la fois très classique et légère, enjouée, insouciante. En français ou en anglais – avec un accent des plus particuliers, le cockney du Languedoc ? -, les chansons brillent par la finesse de leurs arrangements, entrelacements de guitares claires, cordes expressives, harmonies vocales. Le souci du détail dans l’orchestration et un sens du kitsch non dénué d’humour font de « La main devant la bouche » le genre d’albums dont la production française est parfois avare (en matière de pop) : à la fois musicalement pertinent et dénué de lourdeur. Certains trouveront cela un peu fade. Qu’importe puisque c’est le printemps ?   --MAGIC ! Revue Pop Moderne
 
Ego, c’est de la Pop. Ego c’est des Textes. Ego c’est des ballades. Ego c’est des chansons, couplets refrain. Ego c’est des guitare accoustique, basse, piano, percussions et chœurs. Ego c’est un album rempli de tresors satinés, de ballades proches d’un Belle & Sebastian (Drew Barimore) ou Divine Comedy (Alone in rome). Ego c’est enfin des premieres parties : Perry Blake, Smog, General Alcazar. La Pop à la francaise continue à faire des vagues, même du coté de Marseilles. C’est par là que vous pourrez rencontrer Marc et David, deux chanteurs qui se partagent le micro sur ce premier album produit par Libellule Record qui se charge d’eux en France, mais c’est Matinée Record, label de Washington, qui s’occupe de les distribuer outre atlantique. La Magic Box   --Magic Box
 
Au hasard d’un café entre amis, à Montpellier, contemplant maladroitement des yeux bleus et me glosant des brèves de comptoir, passe soudain un jeune homme au look surprenant (une sorte de d’Artagnan des temps modernes), tractant pour un concert prévu pour le prochain week-end. Lorsqu’il arrive à ma table , il me tend son tract qui attire mon attention par une brève ligne signée JD Beauvallet des Inrockuptibles "Ego cocufie la gentille banalité pour enthousiasmer sans réserve ». Cette ligne réussit à me faire quitter les yeux bleus vers lesquels j’étais rivé et qui me hantaient. J’entamais alors la discussion avec Marc, une personne aussi sympathique et drôle que son look marginal le laissait paraître. Il me raconta alors l’histoire de son groupe, celui de quatre puis cinq copains établis entre Marseille et Montpellier, formé il y a plus de cinq ans, et qui a l’époque s’énervaient sur leurs guitares à l’image de Pixies, Pavement ou My Bloody Valentine. Puis vient une participation à la compilation « Les Belles Promesses » au côté entre autres de Statics, Vera Clouzot, Planete Zen ou Tango, une expérience avec le recul pas forcement des plus heureuses essentiellement pour des raisons financières mais ils etaient jeunes et cela leur a permis d’apprendre. La suite de leur carrière fut marquée par une lente évolution vers des musiques plus lentes, plus pop, plus pausées, telle The Go-Betweens, ou Llyod Cole. Et enfin aujourd’hui le premier album « la main devant la bouche » enregistré à Pignan tout près de Montpellier en moins de 20 jours. Cet album est la deuxième sortie du label marseillais Libbelule, a noter qu’il est distribué par les très réputés Pop Lane. Au bout d’une demi-heure de discussion, on se quitte, je rentre alors chez moi avec sous la main un exemplaire de l’album, dont la pochette est digne des plus énigmatiques du Weeding Presents. Une fois a la maison j’hésite avant d’écouter cette nouvelle acquisition, me disant que Marc m’a bien vendu son groupe, qu’il a bien fait sa pub mais que cela doit être bien inférieur à mon disque culte du moment Badly Drawn Boy : The Hour of Bewilderbeast. Arrivé au terme de mon disque de chevet, je mets timidement la galette dans le lecteur. Et là quelle surprise je me retrouve avec une pop française dans la lignée des Objets, qui fait très vite place à une pop anglosaxone décalée qui oscille entre House Of Love, The Church, Calexico ou Tinderstiks, le tout sous la perpétuelle tension d’un violon que n’aurait pas renié l’immense John Cale du Velvet Underground. Ce disque pendant ses 50 minutes reste en permanence sur le fil du rasoir en balance entre le rire et les larmes entre le feu et la glace entre la rage et l’amour, mais à la manière d’un Radiohead tout reste calme maîtrisé cela ne pète jamais. Ego va aussi chercher chez Pavement pour la structure des chansons, prenant mille détours avant d’arriver à bon port. Une fois le disque fini on y retourne tout en dévorant le livret une perle d’humour, et de naïveté sans prétention aucune, un peu à l’image de ce jeune groupe frais, décontracté sympa, plein d’humour et de surprise. En résumé beau comme des yeux bleus d’une jeune femme.   --Nouvelle Vague